La France a vendu son âme au Diable
La révolution de 1789 a instauré une société sans Dieu. Mais, dira-t-on, Dieu est-il nécessaire ? Apparemment, on s’en passe très bien. Et que ceux qui sont croyants aillent dans leurs églises ou dans leurs mosquées. La loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat a très bien fait les choses : qu’on ne vienne pas nous ennuyer avec ces histoires de religion…
Or Jésus nous dit : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). C’est bien ce qui s’est passé : en chassant Dieu, la république a adhéré au dieu-argent. Même le socialiste François Hollande l’a dit : « nous sommes dominés par les puissances financières ».
En fait celles-ci sont suffisamment rusées pour ne pas apparaître au grand jour. Ainsi ce n’est pas si simple d’identifier l’entité qui conduit la France à la ruine : le gouvernement ? Le Président de la République actuel ? Tel président antérieur ? Ou bien l’ennemi est-il hors de France et nous dominerait sans que nous nous en apercevions ? Ce pourrait être la Commission de Bruxelles, ou les Etats-Unis ? Ou encore un pouvoir occulte que nous ne discernons pas ?
La réponse à ces questions ne peut pas être indépendante d’une grande vérité : le combat éternel entre Dieu et le Diable. Et ce dernier est assez malin pour se trouver des alliés auxquels il renouvelle la promesse qu’il fit naguère au Christ : « (…) de nouveau le diable le prend avec lui sur une haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : tout cela, je te le donnerai si, te prosternant, tu me rends hommage » (Matt. 3, 8-9).
« Nul n’est parfait », dirait le quidam. La république n’est-elle pas le moins mauvais des régimes ? Voyons cela de plus près. La république est porteuse de trois tares, totalement insurmontables : l’une d’ordre politique, la deuxième d’ordre économique et la troisième d’ordre moral.
Sur le plan politique, le combat actuel des Gilets jaunes démontre à quel point le gouvernement est coupé des préoccupations du peuple. Et cela ne date pas d’hier : Nicolas Sarkozy a violé la volonté des Français qui ont voté à 55% contre le projet de Traité constitutionnel en nous imposant le Traité de Lisbonne. Plus profondément, la philosophe Simone Weil avait, en son temps, dénoncé le fait que les partis politiques ne représentent qu’eux-mêmes, mais pas du tout le peuple français. Et il est peu probable (doux euphémisme !) que les républicains acceptent de remettre en question un système électoral qui leur assure le maintien au pouvoir !
Sur le plan économique, la tare de la république est de se limiter au court terme. Comparons avec les militaires : ils sont obligés de planifier 30 ou 40 ans à l’avance l’évolution de leur armement. Autre exemple : l’aménagement du territoire nécessite une politique à long terme, seule capable d’empêcher la désertification des zones rurales. Mais la crainte de ne pas se faire réélire empêche les hommes politiques de raisonner aussi loin. Seul un roi, dont le pouvoir dépend de Dieu et non des élections, peut entreprendre des projets de réforme à long terme.
Quant au plan moral, c’est la catastrophe. Louis de Bonald, penseur et écrivain catholique, disait : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ». En effet, le Roi, « lieutenant de Dieu sur terre », a pour mission d’élever la vertu du peuple, alors que la république fait tout pour le pervertir. Les exemples sont nombreux : la loi Taubira instaure un soi-disant mariage entre personnes de même sexe, ce qui est totalement en contradiction avec la loi naturelle ; les projets de PMA et de GPA vont dans le même sens ; et la législation vient de réduire à 15 ans l’âge de la majorité (art. 227-25 du Code pénal) et autorise les relations sexuelles entre enfants de moins de 15 ans, à condition qu'il n'y ait pas agression au sens de la loi. Ce dernier point est une manière de préparer les esprits à la légalisation de la pédophilie.
Déjà 20% des Français déclarent voter pour un projet royaliste sans même qu’il y ait de candidat. Soutenons-les ! Vive le Roi-très-chrétien !