Il y a toujours deux lignes politiques antagoniques
Toute l’histoire de l’humanité est polarisée par le conflit permanent entre Dieu et le Diable. Or que veut le Diable ? Détruire complètement la Création. Il en résulte que, en tout temps et dans tout pays, il y a fondamentalement deux lignes politiques qui s’affrontent, l’une du côté de Dieu, l’autre du côté du Diable. Si tel n’est pas le cas, c’est que, dans le pays concerné, les forces défendant le bien commun ont été temporairement anéanties. Voici une illustration de cet affrontement dans la période précédant la révolution française.
Deux camps sont en présence : d’un côté Louis XVI, essayant de défendre le bien commun, aidé en cela par le Dauphin, Louis de France, fils de Louis XV, puis par Louis-Joseph de Bourbon, Prince de Condé, avec le soutien du comte d'Artois (frère du roi) et de trois ministres Calonne, Sartine (ministre de la Marine), Montbarrey (ministre de la guerre), René-Antoine de Réaumur (homme savant, physicien et naturaliste célèbre), le président du Parlement de Paris, Joseph Omar Fleury et le chancelier Lamoignon ; de l’autre côté, celui du Diable, où se trouvent des initiés et des proches de la franc-maçonnerie : la reine Marie-Antoinette, le duc d’Orléans, Charles de Castries (ministre de la marine) et Philippe de Ségur (ministre de la guerre), la Pompadour, Choiseul, son ministre principal, Necker, ainsi que tous les encyclopédistes. En voici quelques exemples.
- Louis XVI était personnellement contre une intervention trop importante en Amérique dans le but d'aider les Insurgés américains mais un complot fomenté par des francs-maçons l’impliqua à un point tel que la France se trouva engagée dans une guerre très chère et qui lui était inutile, où toute la charge du soutien des insurgés américains tomba sur elle et sur l’Espagne. Ainsi la France monarchiste se trouva impliquée dans le processus de création d’une république franc-maçonne !
- Louis de France, fils de Louis XV, se montrait gêné par le détournement manifeste du projet d'un grand Dictionnaire des Arts et Métiers, établi par Louis XIV qui, en 1712, en chargea René-Antoine de Réaumur, homme savant, physicien et naturaliste célèbre. Les encyclopédistes, en effet, décidèrent de détourner ce projet du Dictionnaire des Arts et des Métiers pour en faire une Encyclopédie imprégnée d’idées anti-chrétiennes. Le Dauphin engagea le combat contre l'imprimeur et les meneurs du projet, les accusant du détournement du projet du Dictionnaire des Arts et des Métiers. Malheureusement, en 1765, le Dauphin décède brutalement. Quant à l'Encyclopédie, le Breton et Diderot en continuèrent la publication clandestinement à l'étranger et la propagèrent en France.
- Après la mort du Dauphin, Louis-Joseph de Bourbon, Prince de Condé (très proche du feu Dauphin, son cousin, et témoin de son combat), se trouva à la tête du mouvement anti Lumières. Malheureusement, Condé n’était pas assez soutenu par Louis XVI, un roi hésitant. En outre, il fut victime de la haine de Marie-Antoinette, qui le détestait (à cause de son opposition à Choiseul et à son mariage) et qui accepta d'appuyer le retour de Necker au pouvoir (1788). La division régnait au sein de la famille royale, mais aussi au sein du Conseil du Roi, ce qui empêcha la réalisation des plans de Condé, qui auraient pu permettre d'éviter la Révolution.