Dépravation et chaos universel...
C’est une banalité de dire que nos sociétés occidentales tombent de plus en plus bas dans l’immoralité. Mais d’aucuns contestent cette analyse : « Non, disent-ils, l’homme est ainsi fait qu’il est attiré par toutes sortes de vices et cela ne date pas d’aujourd’hui ; c’est une constante de tous les temps… ». Qui dit vrai ?
Ainsi que l’expliquait le vénérable Barthélémi Holzhauser, moine restaurateur de la discipline ecclésiastique en Allemagne, mort en 1658, toute l’histoire de l’humanité depuis Jésus Christ jusqu’à la fin des temps se découpe en sept phases, correspondant aux sept églises d'Asie mineure apostrophées dans les trois premiers chapitres de l'Apocalypse : Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée.
Et des études fondées sur le rapprochement symbolique entre le texte propre à chaque église et la réalité historique ont permis de dater celles des églises qui correspondent à des phases du passé. Ainsi, on peut affirmer que l’église de Thyatire correspond au Moyen-Age, époque où l’Eglise était omniprésente, tandis que l’église de Sardes correspond à la domination du matérialisme sur une période de cinq cents ans qui s’étend de la Renaissance à aujourd’hui. Ainsi il est écrit : « Je connais ta conduite : tu passes pour vivant, mais tu es mort » (Ap.3,1). Il s’agit de mort spirituelle, bien entendu. Nous entrons actuellement dans la période correspondant à l’église de Philadelphie, mais ceci est une autre histoire.
Donc l’immoralité n’est pas une constante de tous les temps. Alors, d’où vient cette évolution ? « L’origine de ce nihilisme moderne, moteur des révolutions socialistes des XIXème et XXème siècles, se trouve dans la kabbale sabbato-frankiste, et plus en amont, dans le Talmud lui-même » (Rivarol du 4/10/2017).
Ainsi le psaume 45,3 du Midrash (commentaire talmudique de le Bible) déclare : « Israël demande à Dieu : quand nous enverras-tu la Rédemption ? Il répond : quand vous serez descendu au niveau le plus bas, à ce moment Je vous apporterai la Rédemption ». C’est donc une volonté délibérée de promouvoir la dépravation et le chaos.
Il est reconnu aujourd’hui que la loi de Simone Weil sur l’avortement a été au préalable étudiée et mise au point dans les loges maçonniques. F.D. Roosevelt avait coutume de dire : « Rien de ce qui touche à la politique ne relève du hasard ! Soyons sûrs que ce qui se passe en politique a été bel et bien programmé ! ». Voilà un exemple parmi d’autres que cette dépravation est planifiée.
C’est tout le contraire de la tradition chrétienne. Ainsi un des grands penseurs catholiques sociaux, Louis de Bonald, déclarait : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ». C’est d’ailleurs toute la différence entre la république, dont le précepte est « fais ce que tu veux du moment que tu ne gênes pas autrui », et la royauté, puisque le roi, lieutenant de Dieu sur terre, a pour mission d’élever la vertu du peuple.
Vive le roi Louis XX