Comment sauver la France ?
On peut lire dans le blog du Boulevard Voltaire du 31 octobre dernier ces deux opinions. Tout d’abord une personne qui se désole de l’attrait qu’exerce le Front National : « Depuis des années, je vois des familles catholiques conservatrices se tourner vers le Front national ». Et d’autre part, une prise de position que nous partageons tout à fait - « Sauver la France ? Vaste programme…Voici déjà deux propositions : quitter l’OTAN et sortir de l’Union Européenne » - d’une personne qui se désole également, non plus seulement de l’état d’esprit des familles catholiques mais, plus largement, de la population française.
Or, en politique comme dans la vie courante, il faut savoir distinguer la finalité et les moyens. Remplacer l’UMPS par le Front National est éventuellement un moyen, mais dans quel but ? Changer le pouvoir, répondra-t-on. Mais où est, au juste, le pouvoir ?
Même François Hollande a donné, en partie, la réponse, quand il attaquait « la finance internationale ». Malheureusement, ce n’était qu’une joute oratoire. Depuis un siècle – une date-clé est la fondation de la Fed, la réserve fédérale américaine, en 1913 – le cartel des grandes banques internationales a pris le pouvoir, tout au moins dans le camp occidental. C’est le volet financier du pouvoir. Le volet politique, c’est le tandem USA-Israël. Quant au troisième volet, le volet idéologique, c’est l’instauration du « mondialisme », une idéologie qui a pour objet de mettre en place un gouvernement mondial. Cette idéologie se transforme en actions grâce à des clubs de pensée – les plus influents étant le CFR, la Trilatérale, Bilderberg, le RIIA et B’naï B’rith – dans lesquels se rencontrent les hommes les plus puissants des sphères économique et politique du monde occidental.
« Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois », avait coutume de dire Mayer Amschel Rothschild, qui est à l’origine de la création du cartel des banques internationales. Trois outils sont en effet utilisés pour assurer cette domination : le contrôle de la monnaie, qui est l’outil principal, le contrôle des grands médias et le système démocratique.
Si vous voulez qu’un Etat qui désire la guerre entre effectivement en guerre, il suffit de lui en fournir les moyens financiers. C’est ainsi que le bloc mondialiste a déclenché les deux guerres mondiales du vingtième siècle[1]. En jouant sur le niveau des taux d’intérêts, il a aussi provoqué la grande crise économique de 1929. C’est aussi lui qui, dans les coulisses, agit pour faire tomber le gouvernement des Etats qui lui sont hostiles. Sans compter les nombreux assassinats d’hommes politiques : sept présidents des Etats-Unis, Saddam Hussein, Kadhafi et bien d’autres.
Voilà pourquoi la plupart des dirigeants des pays membres de l’Union Européenne ne sont que des marionnettes téléguidées par le tandem USA-Israël. C’est dans ces conditions difficiles que l’on doit se poser la question du changement de pouvoir en France.
Le simple bon sens nous conduit à considérer que des gens qui ont un tel pouvoir ne sont pas assez bêtes pour permettre qu’il soit remis en cause par une simple élection. C’est pourquoi le système électoral en place est suffisamment verrouillé pour que le camp mondialiste ne perde jamais le pouvoir. Aux Etats-Unis, par exemple, tous les présidents des Etats-Unis, sauf un, sont issus du CFR depuis la création, en 1920, de cette organisation. Donc, même si d’aventure, Marine Le Pen gagnait les élections présidentielles, ce serait pour faire la même politique que ses prédécesseurs. François Hollande avait bien utilisé l’argument de son opposition à « la finance internationale ». On voit ce qu’il en est.
Alors, direz-vous, si ce n’est par les élections, faut-il en passer par une insurrection ? Ce n’est pas ainsi que nous voyons les choses. La république connaît périodiquement une vacance de pouvoir. Cela s’est produit notamment en 1940 et en 1968. Pour prendre cette dernière date, un coup d’Etat a pu être fait – sans qu’une seule goutte de sang soit versée – parce que deux conditions étaient réunies : la notoriété d’un homme, De Gaulle en l’occurrence, et l’existence d’un parti politique, le RPF, pour organiser le changement.
Aujourd’hui, il n’existe, à première vue, ni l’une ni l’autre. La réalité n’est pas si négative. Un sondage récent montre que plus de 50% des Français souhaitent un régime fort. Malheureusement, il n’y a pas de parti en France capable de répondre à cette forte aspiration. A nos yeux, ce parti ne peut être que royaliste, car c’est la seule alternative radicale au mondialisme. Seul un roi peut – sous réserve qu’il en ait le courage – se rendre indépendant du pouvoir financier.
Que faire, donc, en attendant ? Saint-Exupéry disait : « Force-les de bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain ». Cette tour que nous devons construire ensemble, c’est une France chrétienne, dirigée par un roi très chrétien.
La France est le pays européen qui se mobilise le plus contre les attaques du mondialisme, que ce soit sur le terrain de la défense de la famille, de l’école, de l’opposition à la mondialisation, des attaques contre notre agriculture et sur bien d’autres terrains. C’est par la coordination de ces actions de défense sur des objectifs clairs que nous arriverons à chasser le pouvoir en place.
C’est pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre, puisqu’il faut bien une organisation politique pour contribuer à cette coordination des luttes.
[1] Pour plus de détail, voir le livre de Hongbing Song, « La guerre des monnaies », Ed. Le retour aux sources, 2013