Comment réagir face aux attentats ?
Que ce soit en Espagne, en France, au Royaume Uni, et dans les autres pays européens frappés par un attentat, la population, désarmée physiquement et mentalement, ne sait que dire « Nous n’avons pas peur ». Il y a quelque chose qui cloche…
Imaginez que vous êtes dans un endroit public, un café, un train ou tout simplement dans la rue, et que quelqu’un s’approche de vous et vous frappe violemment. Et vous ne trouvez qu’une chose à répondre : « je n’ai pas peur ». Que va penser l’adversaire ? Qu’il a en face de lui une personne qui, en réalité, est très effrayée, tétanisée. Et que, par conséquent, il n’a pas à se gêner pour continuer son attaque. Voilà ce que vivent les peuples européens aujourd’hui. C’est catastrophique.
Rappelez-vous, au contraire, l’invasion de l’armée allemande en 1940. Les Français n’ont pas crié « nous n’avons pas peur », mais ont tout de suite pensé qu’iil fallait résister à tout prix et, dès que possible, contre-attaquer et chasser l’adversaire. Certes, la résistance n’a pas suffi à bouter l’ennemi hors de France, et il a fallu, comme on le sait, l’intervention de forces extérieures, mais l’adhésion à Pétain pour les uns, au général De Gaulle pour d’autres, traduisait un état d’esprit hostile à l’occupant.
Comment expliquer la différence d’attitude ? On peut trouver deux explications. La première est que, dans la tête des gens, il ne s’agit pas d’une guerre offensive mais d’actes isolés. La deuxième – qui est la vraie raison – est que les media et le pouvoir en place ne veulent surtout pas que le peuple comprenne que nous sommes en guerre car, s’il en venait à cette constatation, il chercherait l’ennemi et se mobiliserait contre lui.
Quel est donc cet ennemi ? En première analyse, on peut penser que c’est – comme on nous le répète sans cesse – Daesh ou Al Qaïda, bref, les islamistes. A ne pas confondre, nous dit-on, avec les braves musulmans qui habitent nos contrées, alors que ceux-ci risquent fort de se retrouver, contraints et forcés, dans le camp islamiste, comme on l’a vu pendant la guerre d’Algérie : « tu vas faire tel acte terroriste, sinon nous tuons toute ta famille ».
L’hyper-classe mondialiste est habile car, devant cette dualité, les esprits sont tétanisés et ne savent que « s’unir dans la douleur », comme on l’entend après chaque attentat. Il faut donc dénoncer le véritable ennemi, celui qui finance tous ces islamistes : les Etats-Unis. Ainsi il a financé Oussama Ben Laden, qui a construit Al-Qaïda, et il a aussi financé la naissance de l’Etat Islamique, par l’intermédiaire du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
C’est en effet cet Etat qui ne cesse d’appeler à la guerre et qui a obligé la France, pour ne parler que des événements les plus récents, à attaquer la Libye pour assassiner Kadhafi. C’est aussi ce pays qui ne parle que d’attaquer l’Iran, en dénonçant le traité de paix signé avec ce pays.
Il a ainsi, en son temps, empêché PSA de signer avec l’Iran un contrat annuel de ventes de 500 000 automobiles, ce qui aurait été bien utile pour l’économie française. C’est encore lui qui a interdit à la France de livrer à la Russie les deux navires Mistral qu’elle avait commandés, ce qui a abouti à l’annulation, par la Russie, des commandes de livraison de produits agricoles à nos paysans qui, pourtant,en avaient bien besoin.
En réalité, les Etats-Unis sont en guerre contre l’Europe car ils ne veulent surtout pas d’un concurrent puissant et d’Etats souverains qui refuseraient de cautionner sa politique agressive au Moyen-Orient, celle que lui demande de mettre en œuvre Israël dans son propre intérêt. C’est, pour employer un anglicisme, une « soft war », une guerre « dans la douceur », sans employer de violence physique, si ce n’est marginalement, comme dans le cas des attentats. Ainsi la guerre que les Etats-Unis ont menée contre l’Irak de Saddam Hussein a fait bien peu de morts, comparé au million d’enfants morts de malnutrition, du fait des sanctions économiques exercées contre ce pays.
Ce n’est donc pas « Nous n’avons pas peur » qu’il faut crier après un attentat, mais « à bas l’impérialisme américain ». Mais il ne faut pas compter sur nos dirigeants républicains pour prendre la tête de la résistance. Ils ont trop peur pour cela. Seul un roi aura le courage d’une telle action.
Vive le roi Louis XX