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Les Français boudent les partis politiques

Le sondage publié par le Figaro du 25/10/2024 est époustouflant : 6 Français sur 10 s’intéressent à la politique (ce qui est rassurant) mais 8 sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques… car « ils les trouvent peu honnêtes, peu crédibles et éloignés de leurs préoccupations ».
En fait, cela ne nous étonne guère : voilà déjà bien longtemps que, d’élection en élection, le taux d’abstention augmente, souvent au-delà de 50%. C’est déjà un signe de la méfiance de beaucoup de Français à l’égard du processus électoral. Mais que se passerait-il si le rejet continuait à augmenter ? Rien. La France virerait progressivement vers la dictature, ce qui est déjà en germes.

Nous allons à grands pas vers la dictature

D’ailleurs le chantre du projet de société mondialiste, Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos, ne s’en cache pas quand il déclare – dans le livre « The Great Reset » - « vous aurez ce qu’il faut pour vivre, mais ne demandez pas, en plus, la liberté » (cité de mémoire).
Comment en sommes-nous arrivés là ? La raison principale est simple : tous les hommes politiques français, par manque de courage et par ambition politique, se sont couchés devant la domination de l’oligarchie mondialiste.

Nous sommes dirigés par les valets du mondialisme

Deux questions viennent à l’esprit : 1) un autre système de gouvernement est-il possible ? 2) Comment faire pour opérer le changement ?
Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’éventail des partis politiques français pour comprendre que ce n’est pas d’eux que viendra la solution. En effet, ce qu’ils ont en commun, c’est l’adhésion à la philosophie des Lumières, qui est de nature diabolique. Ce sont ses sectateurs qui sont à l’origine de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, actualisée mais sans changement sur le fond par celle de 1948. Elle prône la souveraineté du peuple, ce qui est antagonique avec la souveraineté de Dieu, et promeut l’individualisme, l’égoïsme, ce qui est antagonique avec le message du Christ : « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34).

Il faut choisir entre la civilisation de l’amour et la civilisation de la haine

Comment faire ? Tout simplement en revenant aux racines chrétiennes de la France, qui, en treize siècles, ont donné à la France la puissance économique et un rayonnement mondial. Ainsi, la mise en œuvre du principe de subsidiarité, qui est l’un des fondements de la doctrine sociale de l’Eglise, conduit à abroger le traité de Lisbonne, fondateur de l’UE, pour le remplacer par l’Europe des nations, chacune d’elles étant souveraine.

A l’heure où les partis politiques se battent pour amender le projet de budget défendu par Michel Barnier sans pour autant remettre en question la soumission de la France au pouvoir mondialiste, les solutions sont pourtant simples. Il faut commencer par récupérer les 40 à 50 milliards par an que nous coûte l’immigration massive et revenir à la monnaie nationale, seul moyen de rendre à nouveau la balance commerciale bénéficiaire, à hauteur de 100 milliards d’euros par an, au lieu d’un déficit de l’ordre de 100 milliards.

Il faut changer le système de représentation

C’est la philosophe Simone Weil qui, il y a un siècle déjà, disait que les partis politiques ne représentent qu’eux-mêmes, mais pas la population. Ce qu’il faut – c’est d’ailleurs ce que nous apprend la doctrine sociale de l’Eglise – c’est une forme de représentation qui s’appuie sur les forces vives du pays, donc les corps intermédiaires. Dans notre « projet de société royaliste » (https://www.thebookedition.com/fr/le-projet-de-societe-royaliste-p-386263.html), nous proposons quatre collèges électoraux au niveau de chaque circonscription : le collège des salariés, des cadres et entrepreneurs, des familles et des agriculteurs. Nous proposons aussi de remplacer les intercommunalités par des « pays », des zones s’étendant en gros sur un quart de département, homogènes du point de vue géographique, culturel, économique et social.

Il faut un « chef d’orchestre » pour lancer le changement

Un changement ne peut s’opérer d’une manière durable que s’il y a un large consensus populaire. Les Gilets jaunes ont montré la voie mais n’ont pas réussi car il manquait une force coordonnatrice agissant dans le sens du bien commun. C’est cette force qu’il faut construire en s’appuyant sur les racines chrétiennes de la France.

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