Un "Plan banlieue" est-il suffisant ?

L’actualité récente nous a montré tout d’abord Jean-Louis Borloo faisant un retour triomphal en politique avec sa présentation d’un « plan banlieue » destiné à sortir les banlieues des villes de la ghettoïsation. Ce projet nécessitait tout de même un budget de cinq milliards d’euros ! Emmanuel Macron, comprenant que le problème ne se règle pas simplement par la quantité des fonds investis, l’a rejeté pour en présenter un autre tout aussi peu crédible.
Toujours sur le même sujet, le Centre d’Analyse du Terrorisme nous fait connaître des statistiques stupéfiantes. Ainsi, titre le Figaro du 25/05/2018, « la justice se trouve confrontée à la prolifération du djihadisme ». « Dans les années 2000, le djihad irakien avait attiré 30 Français.Depuis janvier 2013, 980 Français ou résidents ont manifesté des velléités de départ vers les zones de combat et 1269 individus y seraient toujours », soit une augmentation de 3000 % ! D’autres sources indiquent que, sur environ dix millions de musulmans vivant en France, de l’ordre de deux à trois millions sont des sympathisants djihadistes.

C’est une véritable armée qui veut détruire la république française

En effet, pour ces djihadistes, combattre au Moyen-Orient ou en France (notamment), c’est toujours mener le combat pour la suprématie de l’islam. Samantha Enderlin, directrice du programme de « Recherche et d’Intervention sur les Violences Extrêmistes » (RIVE) a défini trois objectifs : 1) renouer avec la cellule familiale quand elle est positive ; 2) développer de vrais projets professionnels ; 3) développer l’esprit critique pour éviter la manipulation mentale.
Ne nous attardons pas sur la faible ampleur quantitative d’un tel programme – seuls 21 personnes ont été prises en charge à ce jour – pour réfléchir à l’efficacité qu’on peut en attendre. Renouer avec la cellule familiale sous-entend que l’on a affaire à des familles « légalistes », respectant la France. C’est possible, d’après les chiffres ci-dessus, dans trois cas sur quatre. Ce qui laisse dans l’ombre plusieurs milliers de sympathisants djihadistes. Développer de vrais projets professionnels suppose une forte résorption du chômage, ce qui nécessite une politique de réindustriallsation de la France. Mais ceci est incompatible avec le frein au développement dû à la monnaie unique. Qant au troisième objectif - développer l’esprit critique pour éviter la manipulation mentale – on fait semblant d’oublier que l’on a affaire à une religion, et qu’il est interdit de la critiquer.

Aucun plan banlieue ne peut suffire tant qu’il reste laïque

En 2001, la Cour européenne des Droits de l’homme, dans son arrêt Refah Partisi contre Turquie, conclut entre l’incompatibilité des règles de la Charia avec la démocratie : « Comme la Cour constitutionnelle, la Cour considère que la Charia, qui reflète fidèlement les dogmes et les règles divines édictées par la religion, est stable et invariable. Des principes tels que le pluralisme dans la sphère politique, ou l’évolution constante des libertés publiques n’y ont aucune place ».
Certaines organisations chrétiennes ont choisi comme objectif de convertir un maximum de musulmans. C’est la seule voie possible. Jésus disait « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25). C’est donc que la république court à la ruine, car c’est contraire à ses principes de critiquer l’islam.
Cela ne veut pas dire que le retour du roi sur le trône de France conduirait à l’interdiction de cette religion, ou d’une autre. Le gouvernement du roi agirait d’une manière pacifique, en multipliant les informations sur la civilisation de l’amour sans aucune discrimination que préconise le christianisme, ce qui n’est pas le cas des autres religions.

Vive le roi Louis XX

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