Que faire face à l’islamisme ?

Renaud Girard explique très bien, dans le Figaro du 26/07/2016, que le gouvernement commet trois erreurs dans sa lutte contre le terrorisme : 1) « là où nos adversaires ont des kalachnikovs, nous avons des bougies, des hashtags, des commémorations et des minutes de silence » ; 2) le gouvernement mise tout sur une stratégie défensive. RG emploie une image très parlante pour montrer l’inefficacité d’une telle attitude : « dans le combat entre la lance et le bouclier, c’est toujours la lance qui finit par l’emporter » ; 3) nous sommes persuadés qu’une destruction de l’Etat Islamique nous apporterait la sécurité, alors que nous savons aujourd’hui que, même si l’EI était détruit, son message resterait dans la tête des apprentis-djihadistes. L’ennemi à combattre est donc avant tout à l’intérieur de notre pays.
Après l’attentat qui s’est produit dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray, il est malheureux d’entendre des catholiques interviewés dire qu’ils ne comprennent pas, l’évêque de la région ajoutant qu’il faut relancer le dialogue ! Quel dialogue peut-on établir avec une personne qui vous dit que la seule chose qui l’intéresse, c’est de vous tuer ? C’est malheureusement la dérive de l’Eglise catholique depuis des décennies, qui fait croire à ses paroissiens que les méchants, cela n’existe pas. Tous ces catholiques ont oublié que le catéchisme de l’Eglise catholique enseigne (ou enseignait…) qu’il existe des guerres justes et que, dans ce cas, il faut se battre, arme à la main, contre l’ennemi.
Nous n’allons pas, ici, lister toutes les bonnes mesures proposées par Renaud Girard et par bien d’autres politiciens, pour n’en retenir que trois.

1)    Mener le combat contre l’ennemi intérieur

La première résulte du constat qu’il existe en France un ennemi intérieur – ce qu’on appelle aussi « la cinquième colonne » - et que cela prouve que nous sommes réellement en guerre. Cela signifie que notre armée doit intervenir. Il faut arrêter d’épuiser nos forces armées avec le plan Vigipirate, que d’aucuns nomment à juste titre la nouvelle ligne Maginot, et les concentrer sur le démantèlement des cellules islamistes et la récupération de toutes les armes de guerre qui circulent clandestinement sur notre territoire. Leur nombre est de l’ordre de dix millions !

2)    Informer les Français sur la glorieuse période de la royauté

La deuxième mesure est de l’ordre du long terme, mais a peu de chances d’être mise en œuvre tant que nous serons en république. Il faut redonner aux Français la fierté d’être Français. Pour cela, il faut affecter des moyens aussi importants que possible pour apprendre aux jeunes – et aux moins jeunes – l’histoire de France, en valorisant toutes les actions qu’ont menées les rois de France pendant treize siècles pour faire de la France la première puissance au monde.

3)    Mettre sur pied une garde nationale

C’est la recommandation du député Jacques Myard : « Devenons tous des acteurs de notre propre sécurité. Il faut dans chaque ville mettre sur pied des équipes citoyennes de surveillance sous l’autorité du Maire, agent de l’Etat, qui pourront patrouiller en liaison avec les forces de sécurité. A moyen terme, nous devrons mettre sur pied une garde nationale, c’est inévitable pour quadriller le territoire ».
De ces trois mesures, deux sont techniques et une est idéologique. C’est la plus importante. C’est là qu’on voit la lourde responsabilité de la république, qui a fait perdre aux Français leur fierté et leur a insufflé un  esprit de culpabilité. Aussi n’est-il pas étonnant que tous ces djihadistes méprisent notre pays. Il faut donc que la France inspire à nouveau le respect et la crainte. Et il faut que les chrétiens retrouvent la foi et se rappellent ainsi que, si Dieu existe, il y a aussi le Diable, et que toute l’histoire de l’humanité est celle du combat entre Dieu et le Diable. Tout le contraire du dicton « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».