Que faire des migrants ?

C’est une véritable invasion à laquelle nous assistons, de migrants qui débarquent en Europe chaque jour par milliers. Tout le monde le sait mais personne ne fait rien. Les dirigeants de l’Union Européenne – commission et gouvernements réunis – sont incapables de se mettre d’accord sur une solution. Que faut-il donc faire ?
La première chose est de comprendre comment on en est arrivé là. François Falcon, dans un article du Boulevard Voltaire de ce jour (20/06/2015), analyse de façon fort pertinente que la France est passée par quatre vagues : celle des années 50 et 60, lorsque le flux d’immigrés nord-africains s’est mis en place ; celle des années 70 et 80, lorsque les bien-pensants ont commencé à expliquer au petit peuple que, finalement, les immigrés maghrébins allaient rester en France et y faire venir leur femme et leurs enfants, mais qu’ils allaient se fondre dans la population de souche et en adopter les mœurs et les valeurs ; celle des années 90, lorsque les journalistes, politiques, syndicalistes et lobbyistes du MEDEF – logés à la même enseigne puisqu’enseignés aux mêmes loges franc-maçonnes – ont fait savoir que les immigrés africains allaient désormais pouvoir faire venir leurs frères et leurs cousins, qu’il n’était plus question de leur demander de s’assimiler, qu’ils allaient conserver leurs coutumes mais que c’était là une source d’enrichissement culturel et enfin celle du début des années 2010, avec un discours officiel reconnaissant que les immigrés arrivent de façon massive et du monde entier, qu’ils franchissent souvent les frontières de façon illégale tout en nous assurant que l’on ne peut rien y faire.
« On laisse entendre à demi-mot qu’en raison de leur nombre, ils vont nous imposer leur religion et leur mode de vie mais qu’après tout, la charia c’est aussi respectable que la philosophie des Lumières et bien plus respectable que le christianisme, quoi qu’en pensent ces Français de vieille souche rance et nauséabonde. Sauf que, là, ça commence à faire beaucoup ! ».

Ce n’est donc pas le fruit du hasard mais un plan préparé de longue date

Encore un exemple qui prouve un calcul politique : le bombardement de la Libye par les Français et les Anglais qui a conduit à l’assassinat de Kadhafi. Que sommes-nous aller faire dans cette galère ? C’était bien évidemment une action militaire commanditée par l’axe USA-Israël, dont nous n’étions que les exécutants, le but poursuivi étant, non pas de chasser un dictateur mais de franchir une nouvelle étape dans le développement de la politique du chaos, qui est sa véritable politique. Rappelons que Kadhafi empêchait militairement les immigrés de traverser la Méditerranée. Tout ce qui peut conduire à affaiblir et désorganiser l’Europe fait partie des objectifs de cet axe USA-Israël.
La seule solution est de relancer notre industrie, en définissant un nouveau paradigme de développement profitant à la fois à notre pays et à la Francophonie, de manière à ce que ces populations retournent dans leurs pays en y trouvant la paix et non la guerre. Deux conditions sont nécessaires pour cela : que la France retrouve sa souveraineté – c’est-à-dire qu’elle développe sa propre politique étrangère sans être soumise aux Etats-Unis – et que le budget de la Défense Nationale remonte à 3% du PIB, afin de mettre en place dans les pays de la Francophonie les forces militaires permettant de garantir que le développement se fasse en toute sécurité.
Une telle politique est conforme à la Doctrine sociale de l’Eglise, car c’est tout simplement l’application du principe de subsidiarité. Et c’est pour cette raison qu’aucun régime républicain ne la mettra en pratique. C’est donc seulement par le retour du roi que cette politique de développement pourra être mise en œuvre.