Lettre ouverte à ceux qui ont le "coeur sur la main"

Dans cette période déjà fort longue – quarante ans au moins – où la France ouvre ses portes à des vagues de migrants, nombre d’autochtones se prennent de commisération à l’égard de ces gens qu’ils jugent dans le malheur. Et ce sentiment est renforcé par la propagande féroce effectuée depuis tout aussi longtemps à l’encontre du Front National et de son ancien dirigeant, Jean-Marie Le Pen, accusé de racisme.
On ne laisse au Français que le choix entre accueil et racisme : il se sent obligé de choisir l’accueil. Avec un sentiment de bonne conscience puisqu’il croit avoir aidé son prochain. Et c’est ainsi que nous fermons les yeux sur une triste réalité : selon les estimations, le solde annuel entre ce que rapporte l’immigration à la France et ce qu’elle lui coûte oscille entre 60 et 85 milliards d’euros (cf ouvrage de Jean-Yves Le Gallou « Immigration catastrophe, que faire? », Fév.2016 ; estimation à minima effectuée d’après les travaux de Pierre Milloz, André Posokhow, Gérard Pince). Prenons la moyenne : un déficit de 70 milliards d’euros !

L’immigration coûte plus de mille euros par an par habitant !

Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre que si l’on veut apporter une aide véritable à ces populations issues de pays pauvres, ce n’est pas ainsi qu’il faut s’y prendre. En fait, notre soi-disant aide pénalise les pays d’origine de deux façons : en les privant des moyens financiers leur permettant de se développer et en aspirant des forces vives qui leur seraient bien utiles sur place.
Il est bien plus efficace de consacrer tout ou partie de cet argent au développement de ces pays, ce qui implique une intervention française à 3 niveaux : la gouvernance, l’économie et la sécurité. Ce troisième point nécessite une présence militaire française et, par conséquent, une augmentation du budget de la défense qui devrait s’établir à 3% du PIB, alors qu’il dépasse à peine la moitié de cet objectif aujourd’hui. En clair, la moitié des 70 milliards devrait être consacrée à l’aide au développement et l’autre moitié au doublement du budget de la défense.
Pourquoi n’en est-il pas ainsi ? Cette question renvoie à une autre : pourquoi toute cette vague migratoire, et pourquoi maintenant ? Quelques indices nous permettent de comprendre : ce sont les Etats-Unis qui ont attaqué l’Irak, d’ailleurs sous un faux prétexte : la soi-disant existence d’armes de destruction massive, un énorme mensonge servant la politique de conquête des Américains. Ce sont les mêmes Etats-Unis qui ont fait pression sur la France et le Royaume-Uni pour que ces deux pays déclenchent une opération militaire qui s’est terminée par l’assassinat de Khadafi et le déclenchement d’une guerre civile en Libye, à l’instar de ce qui s’est fait précédemment en Irak et depuis deux ans en Syrie.
Toutes ces guerres ne sont pas des erreurs politiques. Elles ne sont que la mise en œuvre de la politique du chaos voulue par la triade Grande Bretagne – Etats Unis – Israël pour le plus grand profit de ce dernier.