La République ne connaît pas la responsabilité

Nous sommes, soi-disant, dans le meilleur des régimes politiques : la démocratie. Pourtant, en 2005 lors du référendum sur le projet de traité constitutionnel, 55% des Français ont voté contre et Nicolas Sarkozy, méprisant ce vote, a fait adopter par le Parlement quasiment le même texte, qui est devenu le Traité de Lisbonne.
Il en est de même sur une infinité de décisions majeures. Citons quelques exemples : l’ouverture de nos frontières aux vagues migratoires successives qui menacent de détruire notre civilisation deux fois millénaire, l’agression militaire contre la Libye hier et la Syrie aujourd’hui, la détérioration de notre système d’enseignement. Ces questions, et bien d’autres encore, n’ont donné lieu à aucun débat au Parlement.
La dette publique présente un cas similaire. Au moment ou François Mitterrand arrivait au pouvoir, elle représentait 20% du PIB, ce qui est déjà beaucoup. Depuis, elle n’a cessé de croître jusqu’à atteindre aujourd’hui environ 100% du PIB, ce qui est monstrueux. Simone Wapler, directrice de la tribune financière AGORA, fait remarquer que « Les Etats nous ont imposé des monnaies dites fiduciaires qui ne sont rien d'autre que du crédit. (…) Mais cette masse de crédit grandit désormais de façon incontrôlable. Nous refusons de regarder la réalité en face. (…) Les fruits de notre travail devraient nous être intégralement confisqués si nous devions rembourser cette dette. (…) Quelqu'un qui n'est plus propriétaire des fruits de son travail et qui ne peut conserver ce qu'il a légitimement acquis est un esclave » (22/07/2017).
Ce n’est plus la démocratie, mais une forme subtile d’esclavage
Si l’on cherche des responsables, on n’en trouve pas. On pourrait accuser les partis politiques, mais eux-mêmes sont noyautés par la franc-maçonnerie. On pourrait accuser le chef de l’Etat, mais là encore, entre ce que dit la constitution et ce qui se pratique, on ne sait plus si c’est le président de la République ou le premier ministre qui est le vrai responsable.
Simone Wapler nous rappelle que « la démocratie est un système sain lorsqu'il s'agit d'un gouvernement de proximité ». Qu’est-ce donc qu’un gouvernement de proximité ? Est-ce celui de la commune ? de l’intercommunalité ? du Département ? de la Région ? Certainement pas celui du pays tout entier, comme nous venons de le voir. Nous répondrons à cette question dans un prochain article.
La réalité est que le vrai pouvoir se trouve hors des frontières de la France. Il est entre les mains de l’hyper classe mondialiste, qui contrôle les Etats par l’intermédiaire de gouvernements fantoches, tel celui d’Emmanuel Macron aujourd’hui. Et le rôle d’agent exécuteur de cette politique mondialiste est assumé par les Etats-Unis.
L’avenir que cette hyper classe mondialiste nous prépare,  c’est le développement de la guerre civile en Europe - tout particulièrement en Angleterre, en France, en Espagne et en Italie si l’on en croit ce qu’annonçait la Sainte Vierge à La Sallette il y a un siècle et demi – afin que chrétiens et musulmans s’entretuent. Pour revenir au titre de notre article, ce jour-là personne ne se sentira responsable !
Comment prévenir un tel risque ? Malheureusement pas par des voies pacifiques. Il suffit en effet que la Russie se réapproprie la Crimée, qui fait partie historiquement de son territoire, pour que les Etats-Unis lui infligent une multitude de sanctions économiques. Alors autant dire que la volonté d’un pays européen de sortir de son domaine d’influence pour se rapprocher de la Russie se heurtera à des sanctions bien plus violentes.
Nous n’avons pas le choix : c’est la révolte ou le maintien de l’esclavage
La guerre civile est inévitable. Seulement il ne faut pas se tromper d’ennemi. Il faut que tous les Français s’unissent dans un esprit de défense de la patrie. Cela ne peut se faire que s’ils ont l’espérance d’un projet de société qui les sortira de la précarité économique et de l’immoralité de la société actuelle. Ce projet de société n’est concevable que s’il appuie ses fondements sur les valeurs chrétiennes. Ce ne peut être que la royauté.
Vive le roi Louis XX


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