La laïcité, une arme contre les chrétiens

Avec la rentrée des classes, il y a toujours quelqu’un pour s’interroger, une fois de plus, sur la laïcité. C’est ainsi que Frédéric Béghin intervient dans le Figaro du 3/09/2018 pour porter au public sa propre réflexion sur les conditions d’un bon fonctionnement de la laïcité. En fait, il n’y répond pas, mais met surtout l’accent sur le comportement de fuite du corps enseignant et des responsables de l’Education Nationale.
Les entorses à la laïcité sont fréquentes. On pourrait les résumer à six :

  1. dans certaines cantines scolaires, des élèves refusent la viande si elle n’est pas halal ;
  2. le port du voile étant interdit dans les établissements scolaires, certaines filles portent un bandeau le plus large possible, ce qui frise la provocation ;
  3. lors des sorties scolaires, certaines jeunes musulmanes ne veulent pas être vues dans la rue nu-tête ;
  4. on note un absentéisme massif lors des fêtes religieuses musulmanes et une abondance de certificats médicaux les jours de piscine ;
  5. de jeunes musulmans adoptent une attitude de victime en prétextant que le pouvoir n’aime pas la religion (c’est-à-dire leur religion !) ;
  6. certains enseignements sont contestés, par exemple la lecture de Madame Bovary, de Tartuffe, ou l’épisode de l’histoire de France où Charles Martel repousse les Sarrasins à Poitiers.

A l’époque où fut votée la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, le problème musulman n’existait pas en France et on sait bien que cette loi, typiquement franc-maçonne, avait pour but de supprimer le christianisme. Or il n’existait pas de parti politique chrétien susceptible de mener le combat contre la laïcité. Aujourd’hui la situation est différente. Il existe une intelligentsia musulmane, certes dispersée mais néanmoins efficace, qui impulse, en souterrain, la subversion islamique. Et cela marche très bien.
En résumé, la question politique qui se pose est de savoir si une république « bien dirigée » pourrait contrer cette subversion islamique. Reprenons les six entorses que nous avons évoquées :

  1. dans les cantines scolaires, il suffirait de faire preuve de fermeté et de dire aux musulmans qu’ils n’ont qu’à se plier aux mœurs du pays qui les accueille ; mais il y a déjà un obstacle dont nous avons parlé dans un article antérieur : dans notre république, personne n’est responsable ;
  2. le port du voile : là aussi, c’est une question de fermeté mais, comme dit Frédéric Béghin, « l’Education Nationale fait l’autruche » ; cela confirme notre diagnostic ;
  3. les sorties scolaires : même raisonnement et même conclusion ;
  4. l’absentéisme : des sanctions appropriées devraient pourvoir l’empêcher, mais encore faudrait-il avoir le courage de les mettre en œuvre ;
  5. le comportement en victimes: là, nous sommes au niveau de la religion et il faut répondre à ce même niveau, ce que seul un Roi très chrétien peut faire ;
  6. la contestation de certains enseignements : le principe de laïcité aboutit à une seule chose, au fait que les enseignants sont déboussolés ; et c’est bien le terme qu’il faut employer, car ils sont comme un navigateur qui essaie de conduire un bateau sans boussole ; traduction : la république est incapable de présenter au corps enseignant un référentiel ; seul un roi très chrétien peut le faire.

Notons cependant, sur cette question du référentiel, qu’il existe depuis 2015 un enseignement spécifique, l’EMC (éducation morale et civique) censée représenter ce référentiel. Mais, nous rapporte Frédéric Béghin, « beaucoup de professeurs y ont vu une incitation à l’athéisme ». L’Éducation Nationale est donc loin de professer des valeurs universelles. D’ailleurs, la preuve que les enseignants n’ont pas de référentiel, c’est leur incapacité à affronter l’islam. « Pour certains, nous dit encore Frédéric Béghin, il est devenu difficile de parler de l’islam sans paraître mal intentionné, voire islamophobe ».
La conclusion est que la laïcité est impraticable, parce que, sous le régime actuel, personne ne veut agir en responsable, et parce que seule une religion affirmée, en l’occurrence le christianisme qui est une des principales racines et un socle civilisationnel de la France, peut faire face à la subversion islamique.

Priorité aux racines chrétiennes de la France !
Vive le roi Louis XX !


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