La justice européenne au service du mondialisme

L’ex-haut responsable des forces croates de Bosnie, Slobodan Praljak, « est mort dans un hôpital de La Haye après avoir bu du poison » dans la salle d’audience du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, a annoncé l’agence officielle croate Hina.
Il s’est empoisonné en pleine audience au moment du verdict le condamnant à vingt ans de prison, le tribunal ayant jugé que sa participation à la guerre en ex-Yougoslavie en 1993 avait conduit à un génocide. Le Premier ministre croate Andrej Plenkovic a aussitôt déclaré que ce jugement illustrait une  « profonde injustice morale ». De même, Kolinda Grabar-Kitarovic, la présidente de la République de Croatie a ajouté que, en tant qu'Etat, « la Croatie n'était pas un agresseur », et elle « n'a attaqué personne » lors de la guerre de Bosnie (1992-95).
Kolinda Grabar-Kitarovic a critiqué le TPIY, considérant que cette institution a agi « en arbitre politique et pas en corps judiciaire, essayant d'établir un équilibre des culpabilités » dans les guerres qui ont ensanglanté l'ex-Yougoslavie dans les années 1990.
Une décision similaire a été prise contre le serbe Ratko Mladić, condamné à quarante ans de prison. Dans les deux cas, ce sont des musulmans qui sont considérés comme les victimes.
Ainsi que l’écrit un rédacteur de Boulevard Voltaire, « Ratko Mladić est-il coupable ? Bien sûr. Coupable d’avoir fait la guerre. Coupable des massacres de Srebrenica ? Sans nul doute. Mais pas plus coupable que ceux s’étant rendus coupables d’autres massacres tout aussi terribles. Relativisme ? Certes, mais en la matière, tout est relatif : les balles fauchent ceux qui s’agenouillent aussi durement que ceux qui se prosternent. Les Croates et les Serbes ne se battaient pas à coups de chapelets, pas plus que les Bosniaques ne montaient au combat en brandissant des tapis de prière. Si l’on punit l’un, il faut aussi que tous les autres soient condamnés. La justice se rend d’un bloc et non point en pièces détachées ».
En résumé, des chefs de guerre sont condamnés pour avoir mené la guerre. Mais pas n’importe quels chefs de guerre : des citoyens de la Croatie catholique et de la Serbie orthodoxe. Mais pas ceux de la Bosnie musulmane.
Supposons maintenant que le TPIY n’ait pas pratiqué la politique de « deux poids, deux mesures » et ait aussi condamné quelques chefs de guerre bosniaques. Est-ce imaginable ? Certes non. C’est comme si, à l’issue de la première guerre mondiale, on avait condamné tous les belligérants. On voit à quel point on tombe dans l’absurde : il ne peut pas exister de justice internationale indépendante, se permettant de juger qui a conduit la guerre d’une manière humanitaire et qui ne l’a pas fait. Ou bien, nous nous trouverions déjà – ce que certains souhaitent – dans le contexte d’un gouvernement mondial s’étant attribué un pouvoir judiciaire supranational.
Le TPIY ne peut donc exercer qu’une justice partisane. C’est ce qu’il fait. Et les victimes sont Slobodan Praljak, Ratko Mladić et bien d’autres. Ils sont les victimes du pouvoir mondialiste dont nos dirigeants politiques, Emmanuel Macron notamment, sont les serviteurs.
Nous savons que le pouvoir exécutif de l’hyper-classe mondialiste est entre les mains des Etats-Unis. Sa volonté de détruire le christianisme n’est pas nouvelle. Déjà en 1823, le président américain James Monroe énonçait, dans ce qu’on a appelé depuis la « déclaration de Monroe », qu’aucun régime monarchique n’est autorisé à s’établir en Amérique du Sud ! Qui dit régime monarchique dit pouvoir de droit divin, donc chrétien. C’est cela que la déclaration de Monroe voulait interdire.
Voilà pourquoi nous, royalistes, nous ne cessons d’expliquer que la justice républicaine est forcément une justice partisane. C’est seulement dans le cadre d’une royauté qu’une justice peut être indépendante, car le juge doit rendre des comptes à Dieu.

Vive le roi Louis XX