La "colonisation-pillage" est un mythe

A l’heure où, enfin, les membres de l’Union Européenne mettent l’immigration sauvage à l’ordre du jour de leurs discussions, il est temps d’en finir avec la mauvaise conscience des populations européennes, introduite par une propagande pernicieuse depuis des décennies. Saluons au passage le courage politique du nouveau gouvernement italien, souverainiste, qui a décidé de refuser l’accueil dans ses ports des bateaux des ONG chargés de migrants.
Comme le mentionne un numéro spécial de Valeurs Actuelles (Hors-série N°14), « SOIXANTE ANS APRES LA COLONISATION, LE PIB PAR HABITANT DE NOS EX-COLONIES AFRICAINES EST INFERIEUR A CELUI QU’IL ETAIT AVANT LEUR INDEPENDANCE ».
En effet, nous rappelle Bernard Lugan, « au total la France a construit en Afrique 215 000 kilomètres de pistes carrossables, 50 000 kilomètres de routes bitumées, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 2000 dispensaires, 600 maternités, 220 hôpitaux (où soins et médicaments étaient gratuits), 196 aérodromes et 63 ports ».
Un exemple parmi d’autres : au moment de l’indépendance, l’autosuffisance alimentaire était assurée à Madagascar. Aujourd’hui ce pays est ruiné par la corruption et sa population périodiquement menacée par la famine. En 2014, la peste y a fait son retour. Dans le même ordre d’idées, signalons l’Afrique du sud, même si cela n’a jamais été une colonie française. L'égalité des revenus entre les différents groupes de populations n'a pas progressé depuis la fin de l'apartheid et l'Afrique du Sud connaît un taux d'inégalité parmi les plus élevés au monde (Wikipédia). C’était, avant l’indépendance, une puissance de référence pour le continent africain avec l'une des économies les plus développées du continent et des infrastructures modernes couvrant tout le pays. Aujourd’hui le pays est miné par la corruption et la population blanche, qui a créé ce pays de toutes pièces, est maintenant soumise à un racisme qui va souvent jusqu’à l’assassinat.
Pour finir avec ce court survol, il est bon de citer quelques chiffres. L’économiste Jacques Marseille évalue à 70 millions de francs-or le déficit global de notre colonisation, soit l’équivalent de trois fois le montant de l’aide Marshall accordé plus tard à la France par les Américains.
Alors pourquoi la France a-t-elle abandonné ses colonies ? Il y a plusieurs raisons à cela. La raison immédiate est d’ordre économique : le coût de l’empire colonial français faisait prendre du retard à la France vis-à-vis d’autres pays développés qui n’avaient pas cette lourde charge à payer. Il y a aussi une cause idéologique : la propagande marxiste a tout fait pour encourager la révolte des populations africaines. Il y a pour finir une cause politique : la volonté de l’hyper classe mondialiste de créer le chaos en Afrique, ce qui conduit non seulement aux invasions migratoires que nous connaissons actuellement, mais aussi et surtout à une haine du blanc encouragée en sous-main par cette même propagande subversive.
En effet, n’oublions pas que l’objectif final de l’hyper classe mondialiste est d’instaurer un gouvernement mondial. Ce qui nécessite, à ses yeux, d’anéantir le christianisme et, en particulier, le berceau de celui-ci, l’Europe. C’est pourquoi la construction de l’Union Européenne est encouragée pour deux raisons : d’une part parce que cela constitue un très bon laboratoire pour préparer le gouvernement mondial, d’autre part parce que cela permet de maintenir l’Europe dans une crise économique et politique permanente, afin que les Etats-Unis restent la première puissance mondiale.
En résumé, nous voyons ici la confirmation de ce que nous enseigne le Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Il y a un intérêt mutuel : de la France à rétablir des liens privilégiés avec ses anciennes colonies et aux Africains à collaborer avec leurs anciens colonisateurs, la France et le Royaume Uni principalement, dans un objectif de développement mutuel.
Mais ceci nécessite une conversion des esprits qui ne pourra se produire qu’avec un Chef d’Etat soucieux d’élever la vertu du peuple, ce que seul un roi très chrétien peut faire.

Vive le roi Louis XX

Plus...