Faudra-t-il opter pour l'abstention ? 

Sans événement imprévu, nous connaissons déjà les trois candidats à la présidentielle qui arriveront en tête. Les sondages attribuent 27% des voix à Marine Le Pen et autour de 20% pour Emmanuel Macron  et François Fillon. On comprend ainsi l’acharnement contre ce dernier – ce qui est évidemment un coup monté – car Emmanuel Macron, ovationné au dernier rendez-vous de Davos, a été choisi par l’hyper classe mondialiste pour être le futur président de la république française. Il faut donc que François Fillon arrive loin derrière Emmanuel Macron, afin que celui-ci reste au second tour face à Marine Le Pen, et non pas François Fillon, pourtant lui aussi mondialiste, mais sans doute pas suffisamment.
Quel choix reste-t-il aux Français ? Marine Le Pen a inclus dans son programme la sortie de l’euro mais non la sortie de l’Union Européenne, laquelle, dit-elle, sera une question soumise à référendum. C’est très ambigu. Si elle veut la sortie de l’euro, c’est qu’elle veut aussi la sortie de l’Union Européenne. Pourquoi ne pas l’annoncer dans son programme ? Cela vaudrait référendum. En même temps, elle veut que la France retrouve sa souveraineté pleine et entière, ce qui confirme sa volonté de quitter l’Union Européenne. Tout cela est plein d’ambigüité. Pourquoi un tel discours ? Pour plaire au camp sioniste, donc à la clique mondialiste. Au final, si elle est élue, il est assuré que la France ne sortira pas de l’Union Européenne car I’hyper classe mondialiste ne le veut pas.
Emmanuel Macron est, comme nous venons de le voir, le candidat du mondialisme. Issu de la banque Rothschild, il ne pourra que défendre le pouvoir financier. Reste François Fillon. Il est, lui aussi, dans le même camp, ce que prouve son appartenance à la société de pensée Bilderberg.

Les trois candidats qui arriveront en tête au premier tour sont mondialistes

Voilà la prétendue démocratie que l’on offre aux Français ! Nous avons la démonstration, sous nos yeux, qu’il n’y a rien à attendre des élections. La seule façon de s’opposer au mondialisme est donc l’abstention.
Mais s’abstenir ne veut pas dire ne rien faire. Profitons des élections pour construire partout des embryons de contre-pouvoir : par des pétitions, par des rassemblements locaux antimondialistes, et là où c’est possible, constituons des groupements de communes ayant pour objectif de construire une économie locale.

Pour cela, il faut mettre en place partout des monnaies locales

En effet, le CETA, cet accord de libre échange entre l’UE et le Canada, vient d’être voté par le Parlement de Strasbourg. Pourtant, le 8 décembre 2016, la commission de l’emploi et des affaires sociales de cet organisme avait rendu un avis très défavorable. Elle signalait que cet accord est dangereux pour l’emploi, l’environnement et la démocratie. Son entrée en vigueur aurait un cout social élevé : plus de 200 000 emplois détruits dans l’UE, avec des effets potentiellement désastreux pour l’emploi en général et le secteur agricole en particulier. Même les services publics sont menacés, car mal protégés.

Il est urgent de construire des pouvoirs économiques locaux

Le premier objectif est de copier ce que vient de réaliser la ville d’Albi, qui s’est donnée pour objectif d’assurer en 2020 l’autonomie alimentaire de ses habitants grâce aux agriculteurs vivant dans un rayon de 60 kilomètres.
Certains demanderont pourquoi rechercher une autonomie économique locale. N’est-ce pas la négation du progrès ? Précisons tout de suite qu’un tel objectif doit s’insérer dans une nouvelle vision de l’économie de la France : non pas l’autarcie, mais une économie organisée selon le principe de subsidiarité : on commence par le bas (la vraie démocratie) et l’on passe à l’échelon supérieur lorsqu’on n’a pas la compétence. Il en va de même dans les échanges internationaux : n’importons que ce que la France ne peut pas produire elle-même.
Par exemple, c’est un vrai scandale que l’adhésion de la France à l’OMC l’oblige à importer un minimum de 5% de ses besoins alimentaires, même si elle est capable d’y répondre par une production interne.
La question de fond est simple : les soit disant valeurs de la France sont-elles axées sur le bien commun, ou sur l’argent ? Qui pose la question sait y répondre : la valeur suprême est, malheureusement l’argent. Prenons l’exemple des immigrations massives que nous vivons depuis plusieurs années. Tout le monde sait – et les spécialistes des questions de sécurité en sont convaincus – que, parmi ces immigrés, se cachent des terroristes. Pourquoi, alors, ne ferme-t-on pas les frontières en abolissant les accords de Schengen ? Tout simplement parce que cela freinerait la circulation des marchandises. Donc entre celle-ci et la sécurité des Français, les pouvoirs publics choisissent la circulation des marchandises.

Nous sommes donc bien sous le pouvoir de l’argent

Jésus Christ nous avait prévenus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).
Seul le rétablissement de la royauté peut abolir, progressivement, les effets néfastes d’une société sans Dieu.