Des solutions existent...

Chaque Français, sauf rares exceptions, fait les mêmes constats : la vie est de plus en plus chère alors que les salaires et les retraites stagnent et même régressent du fait de l’inflation ; sur le plan de la morale, c’est « Sodome et Gomorrhe », avec la loi Taubira, l’avortement encouragé et remboursé par la Sécurité Sociale, etc. ; et la France est menacée par le « grand remplacement » de la population française par des populations immigrées. Et la liste pourrait continuer.
De nombreux livres nous détaillent tous ces malheurs à longueur de pages. Le journal télévisé, de son côté, en déverse chaque jour de nouveaux exemples. Et les lecteurs ainsi que les téléspectateurs de lever les bras au ciel en signe de résignation. Mais n’y a-t-il vraiment rien à faire ?
Les trois exemples ci-dessus qui, certes, représentent une grande part des soucis des Français, n’ont pas été choisis par hasard. Ils appellent, en effet, trois types de réponse. Mais avant d’en parler il est utile de parler de l’essentiel : le pouvoir. 88% des Français, selon un sondage récent paru dans Valeurs Actuelles N°4026, rejettent catégoriquement les partis politiques.

Avant de parler de changement, il faut parler du pouvoir

Il faut arrêter de se lamenter et passer à l’action. Puisque le système des partis est rejeté par une très large fraction des Français, il faut qu’ils prennent le pouvoir autrement. Il faut un système de représentation qui soit le reflet des forces vives du pays. Commençons par définir les circonscriptions appropriées. Nous en avons déjà parlé dans cette tribune : ce sont les « pays », ces espaces qui correspondent en moyenne à un quart de département et qui traduisent une homogénéité géographique, culturelle et sociale. La loi Pasqua de 1995 les avait officialisés, mais Sarkozy a cru bon de les supprimer. Tout au moins sur le papier. En pratique, le plus simple est de les assimiler aux arrondissements, qui ont à peu près les mêmes frontières.
Il faut mettre en place dans chaque pays six collèges électoraux : un pour représenter les salariés, un autre pour représenter les entrepreneurs, un troisième pour les familles, un quatrième pour les conseillers municipaux, un cinquième pour les agriculteurs et un sixième pour les enseignants. Si chaque collège élit deux délégués, cela fait douze délégués pour constituer le « conseil de pays », une instance à taille humaine pour faire office de petit gouvernement local. Ces douze délégués éliront parmi eux un député qui siégera à la fois au conseil régional et à l’Assemblée Nationale. Quant aux partis politiques – car on ne peut pas les supprimer – ils enverront leurs représentants au Sénat.
Comment passer du rêve à la réalité ? En prenant nous-mêmes nos affaires en main. Il faut pour cela que des volontaires se désignent dès maintenant dans chaque arrondissement : deux pour chaque collège. Ils constitueront ainsi une sorte de cabinet fantôme au niveau local, avec pour mission de prendre des décisions…

Le premier combat à mener

Nous sommes en pays occupé, malgré les apparences, car la France est dirigée par des « partis de l’Etranger », des partis soumis au tandem USA-Israël. Ce dernier, s’il perçoit la moindre résistance à ses objectifs de domination de l’Europe et du monde, mettra en place des « sanctions », comme il le fait déjà à l’égard de la Russie. Il a le pouvoir, en cas de nécessité, de détruire en un clin d’œil tout le réseau électrique français. La France se trouvera alors plongée dans le noir pendant au moins six mois. C’est bien pire que l’occupation allemande en 1940.
C’est pourquoi les Français doivent dès maintenant organiser la résistance. En premier lieu, il faut rétablir l’autonomie alimentaire de la France, ce qu’elle a perdu depuis fort longtemps malheureusement. C’est la première tâche à laquelle devront se consacrer les conseils de pays là où ils pourront se mettre en place. Cela nécessite une double mobilisation : celle des paysans renforcée par un soutien de toute la population pour une appropriation totale de la grande distribution. L’objectif est que les grandes surfaces soient nationalisées pour qu’ensuite l’Etat les attribue aux coopératives agricoles qui donneront la priorité aux productions agricoles françaises. C’est aussi un bon moyen pour réindustrialiser la France.

Les deux autres combats prioritaires

En ce qui concerne la dégradation des mœurs, la bataille est à mener sur deux terrains : celui de la défense de la famille et celui de l’école. Sur le premier, il faut se concentrer sur l’abrogation de la loi Taubira et sur le second, il faut relancer la bataille menée par un million de parents d’élèves en 1984 pour l’instauration de l’école libre au moyen du « chèque scolaire » qui met toutes les écoles, publiques et privées, sur le même plan en leur attribuant l’autonomie administrative et pédagogique.
En ce qui concerne la question de l’immigration, la seule manière d’inverser les flux migratoires est d’aider les populations à développer leur pays. Pour cela il faut, sur le terrain, une aide de la France sur trois plans complémentaires : la gouvernance du pays, le développement économique et la sécurité. Etant donné les guerres larvées qui se mènent dans beaucoup de pays africains – l’Afrique étant la zone privilégiée d’intervention de la France – l’intervention de l’armée française est nécessaire. Mais pas simplement une intervention ponctuelle d’une durée de six mois ou un an. Une aide efficace sur ces trois plans nécessite – pour prendre le cas de la Centrafrique – un effectif de cent mille hommes pendant dix ans. Il faut donc que le budget de la défense passe de 1% à 3% du PIB. Et cette intervention ne doit pas être multinationale mais purement française, car on ne peut pas mener une politique cohérente s’il y a une direction à plusieurs têtes.