Bilan d'une élection truquée

Comme c’était calculé de longue date, Emmanuel Macron est le nouveau président de la république française. Deux événements-clé nous apportent des indices d’un plan préétabli : 1) il y a un an, à Davos, la réunion annuelle des puissants de ce monde, Macron était ovationné ; 2) l’attaque sournoise de la justice française et des media contre Fillon n’avait qu’un seul but : désavouer suffisamment ce candidat aux yeux des électeurs pour que le duel du second tour soit entre Macron et Le Pen et non entre Fillon et Le Pen. Et la manœuvre a réussi.
Deux questions se posent alors : 1) pourquoi cette manœuvre ? ; 2) est-ce en faveur du bien commun ?
L’origine de la manœuvre est facile à comprendre : l’hyper-classe mondialiste, qui veut tout contrôler puisque son objectif est d’établir un gouvernement mondial à son service, a jugé que le plus servile des candidats est Macron, alors que Fillon a manifesté un désir d’autonomie, bien qu’il soit membre du Bilderberg. Quant à savoir si l’élection de Macron va dans le sens du bien commun, la réponse à la première question permet de conclure : Macron est au service du mondialisme, il ne peut servir le bien commun puisque toute sa politique sera dirigée pour affaiblir la France et non la développer.

La république connaît périodiquement une vacance du pouvoir…

L’hyper-classe mondialiste a réalisé un coup de force en violant les règles élémentaires de la démocratie. En effet, les élections législatives vont amener à l’Assemblée Nationale quatre forces politiques de poids équivalent (entre 15 et 25%) : En marche, les Républicains, la France Insoumise et le Front National. Emmanuel Macron n’aura pas de majorité, les trois autres forces se situant dans l’opposition. Les Républicains eux-mêmes sont dans le rêve quand ils parlent de « cohabitation » car, à la différence du duo Chirac-Jospin, l’opposition qu’ils prétendent représenter est elle-même minoritaire.
Résultat, comme l’a d’ailleurs déclaré sur les antennes le porte-parole de Mélanchon, Emmanuel Macron est  minoritaire ! La France va vivre ce qu’a connu récemment l’Espagne : l’impossibilité de constituer un gouvernement.

Il n’y aura pas de pilote dans l’avion !

Dans cette hypothèse – quasiment certaine – ou bien la France traverse une longue période pendant laquelle les affaires courantes sont traitées par les fonctionnaires, mais sans prise de décision sur des questions stratégiques ; ou bien Emmanuel Macron mène le coup de force jusqu’à sa logique profonde en se donnant les pleins pouvoirs grâce à l’article 16 de notre constitution. C’est cette deuxième solution la plus probable.
Voilà pourquoi Aristote expliquait que toute république risque de dégénérer en « démocratie », c’est-à-dire dans l’anarchie la plus complète. La seule issue est en effet un pouvoir fort. Nous avons le choix entre le pouvoir absolu de Macron, c’est-à-dire la soumission au dieu-argent, et le retour du Roi, le lieutenant de Dieu sur terre.

Organisons la mobilisation populaire qui permettra cette seule issue positive